Présentation de la kinésithérapie



        La kinésithérapie est une spécialité paramédicale, qui utilise des mouvements actifs (gymnastique médicale) ou passifs (massages, mobilisation). Ces indications sont autant préventives que thérapeutiques (rééducation). Pratiquée par des masseurs-kinésithérapeutes et remboursée par la Sécurité sociale, elle soulage les affections locomotrices, neurologiques ou respiratoires.
La kinésithérapie est une spécialité paramédicale, dont le bien-fondé est démontré dans de nombreuses maladies. De plus en plus pratiquée, elle utilise différentes techniques, passives ou actives.

Kinésithérapie passive


       Les méthodes de kinésithérapie passive se composent de massages, d’étirements musculaires, de mobilisation des articulations par des tractions. Toutes ces techniques peuvent être utilisées dans l’objectif de redonner aux muscles de l’élasticité ou pour améliorer la mobilité articulaire.
Dans certaines maladies neurologiques, la kinésithérapie est aussi pratiquée pour supprimer une raideur, lutter contre une déformation...

Kinésithérapie... et kinésithérapie active

           La kinésithérapie active est tout à fait différente. Dans ce cas, c’est le patient lui-même qui travaille à sa propre guérison. Toutes sortes d’exercices manuels ou musculaires lui sont proposés par le kinésithérapeute pour faciliter la rééducation d’une articulation, par exemple après un accident ou une pose de prothèse.
Dans certaines circonstances, le travail physique peut être réalisé en utilisant des appareils de gymnastique (vélo), des appareillages ou des systèmes de suspension. Il arrive qu’il se déroule en piscine.
Dans d’autres cas, la rééducation a pour but d’améliorer le contrôle de l’équilibre, de la posture, ou de diminuer une instabilité articulaire comme on en voit après une entorse.

Physiothérapie et kinésithérapie respiratoire

       Le kinésithérapeute recourt parfois également à des agents physiques comme des vibrations, des courants électriques et l’on parle alors de physiothérapie. Certaines de ces méthodes peuvent être utilisées pour soulager des douleurs.
Enfin, la kinésithérapie peut être exercée pour améliorer la capacité respiratoire de personnes souffrant d’infections ou de maladie pulmonaire. Le kinésithérapeute pourra, par exemple, employer des techniques comme le “clapping”, qui vise à désencombrer les bronches de leurs sécrétions en délivrant une série de pressions manuelles sur la cage thoracique. Bien qu’elle soit souvent impressionnante à voir pour les parents, cette kinésithérapie respiratoire donne de très bons résultats dans la bronchiolite du nourrisson.
Une des autres fonctions du kinésithérapeute est d’apprendre au patient à mieux tousser pour éliminer les sécrétions ou à mieux respirer en pratiquant des exercices de ventilation.

Anatomie fonctionnelle du cerveau


Anatomie fonctionnelle du cerveau



Le cortex cérébral renferme dix milliards de neurones interconnectés entre eux, cet ensemble est responsable de ce qu'on appelle la pensée, le moi. Cependant certaines zones du cerveau sont spécialisées dans certaines fonctions.
On individualise ainsi une aire motrice, une aire sensitive, une aire visuelle, une aire auditive.
A proximité de ces aires s'étendent des régions moins bien délimitées, ce sont les centres d'association psychique qui vont intégrer la sensation élémentaire (perception) et l'identifier (gnosie).
La majorité de ces voies nerveuses sont croisées c'est à dire que les voies de la sensibilité de la moitié du corps gauche sont ressenties par l'hémisphère cérébral droit et inversement, de même la commande de la moitié du corps gauche est sous la dépendance de l'hémisphère cérébral droit et inversement.
Le « cerveau » gauche est le dominant chez un droitier, le droit chez un gaucher. Ainsi chez le droitier, c'est le cerveau gauche qui va héberger le centre de la parole et les raisonnements de type mathématiques, alors que le droit sera plutôt celui du sens artistique et de l'intuition.

L'aire sensitive :

Les voies de la sensibilité générale consciente (cutanée et profonde) atteignent le cortex après croisement dans la moelle et le bulbe, et relais dans les noyaux thalamiques. L'aire de projection correspond à la circonvolution pariétale ascendante 

L'aire psycho-sensitive :

En arrière de l'aire sensitive primaire s'étend une aire secondaire.
Le malade qui présente une lésion de cette aire ressent normalement les sensations élémentaires et ne présente aucun symptôme d'anesthésie, mais il ne perçoit aucune impression d'ensemble (agnosie). Il est incapable d'identifier les objets qu'il touche et a perdu complètement le sens des attitudes.
Dans cette aire sont enregistrées les images tactiles antérieurement acquises : donc outre un centre d'intégration des sensations présentes c'est aussi un centre de mémoire des perceptions.

Les aires visuelle et psycho-visuelle :
Les voies de la sensibilité visuelle consciente, partiellement croisées dans le chiasma, aboutissent dans la région occipitale.
Toute lésion de l'aire visuelle entraîne une cécité partielle correspondant à une région définie du champ visuel.
La rétine se projette point par point sur l'aire visuelle, mais le territoire cortical correspondant à la fovea est relativement très étendu. 
En avant de l'aire visuelle primaire s'étend l'aire psycho-visuelle.
La stimulation électrique d'un point de cette aire fait apparaître des hallucinations évoquant des objets ou même des scènes plus complexes. La destruction partielle de l'aire secondaire entraîne une agnosie visuelle : le sujet voit les objets, mais ne les reconnaît pas ; il a perdu tout souvenir des perceptions antérieures. C'est le cas par exemple dans la cécité verbale : le malade voit parfaitement la page écrite placée sous ses yeux, mais il ne peut en déchiffrer un mot, comme si cette page était composée de signes inconnus.
La destruction des lobes occipitaux crée une «nuit psychique » beaucoup plus complète qu'en cas de lésion sur les voies optiques : non seulement le sujet est aveugle, mais il a perdu tout souvenir de ses perceptions visuelles antérieures.

Les aires auditive et psycho-auditive :

Les voies de la sensibilité auditive consciente, partiellement croisées dans le bulbe, rejoignent le cortex vers le milieu de la première circonvolution temporale.
De même que la rétine se projette sur l'aire visuelle, la cochlée ou limaçon se projette sur l'aire auditive. Les sons aigus (base de la cochlée) sont perçus à l'arrière, les graves (sommet de la cochlée), à l'avant.
Au-dessous de l'aire auditive primaire s'étend une aire secondaire où se fait l'identification des sons.
Une lésion à ce niveau va entraîner une surdité verbale : le malade entend bien son interlocuteur mais il ne le comprend pas, comme si celui-ci s'exprimait dans une langue étrangère.

L'aire motrice :

Elle est située dans la circonvolution frontale ascendante, c'est un véritable clavier de commande assurant la contraction élémentaire de tous les muscles. Le système musculaire tout entier se projette ainsi sur la circonvolution frontale, mais l'étendue de chaque centre moteur dépend, non de la masse des muscles qu'il représente, mais de la précision des mouvements dont ces muscles sont capables : ainsi, chez l'Homme, la face et les mains occupent une fraction importante de l'aire motrice.
En avant de l'aire motrice primaire s'étend une aire secondaire dédiée à la coordination des contractions élémentaires et leur orientation vers un but précis (praxie).
Le malade qui présente une lésion à ce niveau ne manifeste aucun symptôme de paralysie, mais ses gestes sont maladroits et tous les mouvements complexes acquis lors d'un apprentissage sont oubliés (apraxie).
Les apraxies sont à la motricité volontaire ce que les agnosies sont à la sensibilité consciente.
Les plus étonnantes concernent le langage : le malade raisonne normalement, mais il est incapable d'écrire (agraphie) ou d'articuler les mots (anarthrie) qui pourraient traduire sa pensée.
L'aire psycho-motrice (comme d'ailleurs l'aire psycho-sensitive) de l'un des hémisphères est prédominante : Il s'agit de l'hémisphère gauche chez les droitiers, de l'hémisphère droit chez les gauchers.
Cette prédominance permet une meilleure coordination des mouvements symétriques, d'où l'intérêt de ne pas contrarier un gaucher.



Les lobes frontaux : 
en avant de l'aire psycho-motrice.
Une destruction importante du lobe frontal se traduit par un déficit intellectuel et par des troubles du comportement.
Les lobes frontaux occupent le sommet dans la hiérarchie nerveuse.
A ce niveau, toute tentative de localisation demeure vaine. 

Les formations extra corticales : 

*L'hypothalamus, situé dans le plancher du 3e ventricule, occupe le sommet de la hiérarchie neuro-végétative. C'est pourquoi ce sont des influx d'origine hypothalamique qui déclenchent toute la gamme des réactions viscérales liées à l'expression des émotions : variation de diamètre de la pupille, dilatation ou contraction des vaisseaux cutanés (rougissement ou blêmissement), variation des rythmes respiratoire et cardiaque, relâchement des sphincters, émission des larmes, hérissement des poils, sudation...
Ces réactions hypothalamiques peuvent être déclenchées par des influx venant du thalamus ou du rhinencéphale.

*Le thalamus sert de relais général à toutes les formes de sensibilité.
L'excitation des diverses régions du thalamus permet d'obtenir toutes les réactions émotionnelles, qu'elles soient somatiques (cris, tremblements... déclenchés par l'intermédiaire des noyaux gris moteurs) ou viscérales.

*Le rhinencéphale est constitué par une large bande de cortex située sur la face interne des hémisphères, au-dessus et au-dessous des grandes commissures. Sa structure est relativement simple (il ne comprend guère que deux couches de neurones) et sa grande ancienneté (il forme la quasi-totalité du cerveau des mammifères inférieurs) l'opposent au cortex.
Le rhinencéphale reçoit électivement les influx olfactifs d'où son nom (du grec rhinos : nez) mais il reçoit également des influx tactiles, visuels, auditifs 
Deux domaines semblent particulièrement concernés par l'activité rhinencéphalique : la mémoire et l'affectivité.
-La mémoire, certes, fait intervenir les centres psycho-sensitifs et psycho-moteurs, ainsi que de nombreuses connexions qui relient ces centres entre eux ; mais le rôle du rhinencéphale ne semble pas moins important. Une lésion rhinencéphalique entraîne un état de confusion avec amnésie et fabulation, le sujet étant incapable de fixer les souvenirs récents. D'où l'idée de «circuits de mémoire » : la destruction d'un seul maillon de la chaîne entraîne la rupture du circuit correspondant.
-Chez l'Homme, une lésion du rhinencéphale entraîne un état d'angoisse, plus rarement une sensation de plaisir. Au niveau du rhinencéphale s'opèrent le contrôle et la coordination des réactions émotionnelles et probablement la coordination des instincts : recherche des aliments, instinct de conservation, instinct sexuel...

*Corps striés et cervelet :
Des lésions des corps striés sont à l'origine de la maladie de Parkinson (tremblements plus ou moins généralisés, associés à une attitude figée et inexpressive) et de la chorée, ou «danse de Saint-Guy » (mouvements incoordonnés)
Des lésions du cervelet entraînent des troubles majeurs de l'équilibre et de la coordination motrice.
Corps striés et cervelet interviennent dans la répartition du tonus musculaire et dans la régulation de la motricité.

*Formation réticulée et vigilance :
La formation réticulée s'étend du bulbe à l'hypothalamus et comprend les 9/10 des neurones du tronc cérébral.
Une lésion de la formation réticulée entraîne un état voisin du sommeil. Les hypnotiques agissent par inhibition de cette région du névraxe.
Ainsi, la formation réticulée maintient le cortex à l'état d'éveil et assure la régulation de la vigilance.

Anatomie du tissu nerveux


Anatomie du tissu nerveux



La substance grise et les ganglions renferment les corps des cellules nerveuses, tandis que la substance blanche et les nerfs sont formés uniquement de fibres.
Les fibres (dendrites et axones) observées dans la substance blanche et dans les nerfs sont les prolongements des corps cellulaires (multipolaires ou bipolaires) observés dans la substance grise et dans les ganglions spinaux.
L'ensemble formé par un corps cellulaire et les fibres qui s'y rattachent constitue la cellule nerveuse, ou neurone. 

Les cellules nerveuses sont de forme irrégulière et sont dites multipolaires. Les sommets de ces cellules multipolaires portent des prolongements qui sont le plus souvent rugueux et ramifiés comme les branches d'un arbre : ce sont les dendrites (du grec dendron, arbre). L'un d'eux, cependant, est lisse et semble dépourvu de ramifications : c'est l'axone.
Le contenu cellulaire présente un aspect qui varie. Parfois, le cytoplasme a un aspect marbré dû à des amas, ou corps de Nissl, faits de réticulum très dense. Parfois, il semble formé de filaments enchevêtrés, ou neurofibrilles. Parfois enfin, il montre des dictyosomes nombreux et serrés donnant l'impression d'un réseau continu (réseau de Golgi).
Un nerf contient des fibres - axones ou dendrites - entourées d'une gaine isolante présentant de loin en loin des étranglements. La partie externe de la gaine est formée de cellules en manchon, unies bout à bout : c'est la gaine de Schwann. La gaine de Schwann, fine et continue, est séparée de la fibre par une gaine de myéline épaisse et interrompue au niveau des étranglements.

figure 1


La forme des cellules est différente suivant la localisation : cellules étoilées de la moelle, cellules pyramidales du cortex cérébral, cellules piriformes (cellules de Purkinje) du cortex cérébelleux, cellules arrondies des ganglions spinaux. Celles-ci possèdent une seule dendrite (ce sont des cellules bipolaires) qui effectue avec l'axone un trajet commun évoquant la lettre T.

figure 2


La coupe transversale d'un nerf montre que les fibres sont réunies en faisceaux entourés de gaines conjonctives. Le diamètre des fibres est variable, les plus grosses étant les plus longues.

figure 3


La structure de la substance blanche est très comparable à celle des nerfs, mais chaque fibre est entourée d'une gaine de myéline sans gaine de Schwann.
C'est la destruction de la myéline qui est en cause dans la sclérose en plaques.

L'influx nerveux parcourt le neurone dans le sens dendrites corps cellulaire axone.
Le passage de l'influx d'un neurone sur un autre se fait grâce à une articulation, ou synapse, qui relie l'axone du premier aux dendrites ou au corps cellulaire du second.
L'influx chemine très rapidement le long des fibres (jusqu'à 100 m par seconde), mais le franchissement des synapses le retarde. Le temps mis par un message nerveux pour aller d'un point à un autre dépend plus du nombre de synapses à franchir que de la distance à parcourir.
Certaines voies très rapides font appel à un nombre restreint de neurones. Ainsi, la commande d'un muscle du pied par le centre moteur du cerveau ne fait que deux neurones : l'un d'eux est une cellule pyramidale du cortex cérébral, l'autre, une cellule multipolaire de la corne antérieure de la moelle.
A l'inverse des voies particulièrement lentes s'observent dans la formation réticulée où de nombreux neurones très courts sont unis par des synapses multiples (structure polysynaptique).

Les messages nerveux venus des centres parcourent les nerfs moteurs et déclenchent la contraction des muscles. Les messages venus des organes sensoriels parcourent les nerfs sensitifs et aboutissent aux centres. 
Au niveau des centres inférieurs (moelle épinière, tronc cérébral), ils sont à l'origine de réactions immédiates appelées réflexes. Au niveau du cortex cérébral, ils sont à l'origine des sensations conscientes.

Les neurones, comme les fibres musculaires striées, sont des cellules hautement spécialisées qui ont perdu le pouvoir de se diviser. Pour le système nerveux, l'Homme dispose à sa naissance d'un nombre défini de cellules (plusieurs milliards) qu'il conservera en principe pendant toute sa vie.
Si, à la suite d'une maladie ou d'un accident, des cellules nerveuses ou musculaires sont détruites, la perte ainsi causée est irrémédiable. De même avec certains toxiques (drogue, alcool, etc..)
Si une fibre nerveuse est coupée, la partie de la fibre isolée du corps cellulaire dégénère. Mais, s'il s'agit d'un nerf, l'extrémité unie au corps cellulaire s'allonge, s'engage dans la gaine de Schwann vide et rétablit la liaison nerveuse. C'est pourquoi la paralysie provoquée par la section d'un nerf moteur peut être guérie si les deux extrémités sont maintenues ou remises bout à bout.

Anatomie du cerveau (2e partie)


Anatomie du cerveau (2e partie)



Le cerveau est la partie la plus volumineuse de l'encéphale.

Dans la région ventrale du cerveau, juste au-dessous des ventricules latéraux (voir la 1e partie sur l'anatomie du cerveau), sont situées des masses grises, les corps striés, unies par une commissure blanche.

Un peu en arrière des corps striés sont insérées deux masses volumineuses : Les couches optiques (ou thalamus), unies par une commissure grise. 

Les deux couches optiques sont séparées par le troisième ventricule que traverse la commissure grise.
Le troisième ventricule communique avec les ventricules latéraux par les trous de Monro, et avec le quatrième ventricule par l'aqueduc de Sylvius. 
La base du 3e ventricule constitue l'hypothalamus, véritable « cerveau » de la vie végétative, auquel est reliée une glande endocrine dépendante de lui et aux fonctions multiples : L'hypophyse.

Le cervelet est une masse grise, finement plissée, comprenant un lobe médian étroit le vermis, et deux hémisphères cérébelleux.




Anatomie du cerveau (1ére partie)


Anatomie du cerveau (1ére partie)



Le cerveau proprement dit est formé de deux hémisphères cérébraux, d'aspect plissés dont la substance blanche, interne, est recouverte d'un cortex cérébral gris, d'épaisseur variable. Trois sillons plus accentués (scissure de Sylvius, sillon de Rolando, sillon perpendiculaire) divisent chaque hémisphère enquatre lobes (frontal, temporal, pariétal, occipital) comprenant chacun un certain nombre de circonvolutions.



Chaque hémisphère abrite système ventriculaire de forme complexe : C'est une cavité remplie de liquide céphalo-rachidien dont l'excès (par obstacle à son écoulement) entraînera une dilatation ventriculaire appelée hydrocéphalie qui progressivement comprimera les structures cérébrales.
Les hémisphères sont unis l'un à l'autre par deux ponts de substance blanche : le corps calleux et le trigone. Entre ces deux ponts, les ventricules latéraux ne sont séparés que par une fine cloison transparente.


Anatomie de la moelle épinière


Anatomie de la moelle épinière



Attention, à ne pas confondre avec la moelle osseuse qui fabrique les globules et autres cellules sanguines !!

Au point de vue anatomique, on distingue

-Le système nerveux central, ou névraxe, comprenant l'encéphale et la moelle épinière
-Le système nerveux périphérique, comprenant des nerfs et des ganglions 

figure 1


Le névraxe est logé dans la cavité crânienne et dans le canal rachidien (moelle épinière). Il est protégé et nourri par les méninges et le liquide céphalo-rachidien.

Les méninges sont au nombre de trois : la dure-mère est une membrane épaisse et résistante, appliquée contre la paroi osseuse ; L'arachnoïde, filamenteuse, est baignée de liquide céphalo-rachidien; la pie-mère, fine et richement vascularisée, est appliquée contre les centres.

La moelle épinière est un cordon blanc de 1 cm de diamètre et de 50 cm de longueur. Elle présente deux renflements correspondant à l'émergence des membres et se termine en pointe au niveau de la deuxième vertèbre lombaire.

A la moelle épinière sont reliés les nerfs rachidiens, qui comptent 31 paires. Chaque nerf présente deux racines :
l'une, postérieure : sensitive, comprend le ganglion spinal ; 
l'autre, antérieure : motrice, est dépourvue de ganglion. 
Tous les nerfs rachidiens sont donc mixtes : moteurs et sensitifs. 
Ils s'unissent souvent en un fouillis inextricable en formant des plexus (plexus cervical, dorsal, lombaire, sacré).
On comprend donc que la section de la moelle entraîne une paralysie et une insensibilité en dessous du niveau de la section.

figure 2


en coupe transversale, la moelle épinière montre deux régions

-Au centre, la substance grise forme, autour du canal de l'épendyme, une colonne ininterrompue dont la section a la forme d'un H bosselé avec des cornes antérieures larges et courtes, des cornes postérieures longues et effilées et des cornes latérales à peine développées.
-Autour, la substance blanche est divisée en deux moitiés symétriques par deux sillons : l'un, antérieur, large ; l'autre, postérieur, prolongé en profondeur par une mince cloison. L'émergence des nerfs rachidiens divise chaque moitié en trois cordons antérieur, latéral et postérieur. 
La substance grise et les ganglions renferment les corps des cellules nerveuses, tandis que la substance blanche et les nerfs sont formés uniquement de fibres.


figure 3

Anatomie pulmonaire et thoracique


Anatomie pulmonaire et thoracique

Le poumon droit comporte 3 lobes, le poumon gauche 2 lobes seulement en raison de la place nécessaire au coeur (voir anatomie du coeur).
Les zones de séparation de ces lobes sont appelées scissures.
Chaque poumon est enveloppé par la plèvre qui comporte un feuillet pariétal et un viscéral (accolé au poumon).
Le coeur se situe entre les 2 poumons au niveau de l'incisure cardiaque (voir les radios de thorax ci-dessous)








Anatomie du coeur


Anatomie du coeur



Le fonctionnement du coeur et de la circulation

On distingue la grande circulation et la petite circulation :
La grande circulation comprend la partie gauche du coeur (dite le coeur gauche) avec l'oreillette et le ventricule gauche, et l'aorte (la grosse artère qui sort du ventricule gauche) qui va distribuer l'oxygène à tout l'organisme en particulier les organes vitaux : cerveau, reins, foie etc...
La petite circulation : c'est la circulation pulmonaire. Elle comprend l'oreillette et le ventricule droit (dit le coeur droit), l'artère pulmonaire, les poumons, et les veines pulmonaires Elle permet au sang de se recharger en oxygène.

Comme chacun sait le coeur fonctionne comme une pompe.
Lorsque le coeur est relâché (diastole), les oreillettes aspirent le sang venant des veines : les veines pulmonaires pour l'oreillette gauche, les veines caves supérieures et inférieures pour l'oreillette droite. Elles se remplissent de sang, oxygéné pour la gauche, vicié pour la droite.
La contraction du coeur (systole) commence par celles des oreillettes, le sang est chassé dans les ventricules respectifs avec ouverture des valves mitrale (à gauche) et tricuspide (à droite). La contraction atteint (dans la fraction de seconde suivante) les ventricules qui éjectent alors le sang dans l'aorte (à gauche) et le tronc pulmonaire (à droite) avec ouverture des valves correspondantes et fermeture des valves mitrale et tricuspidienne (cela empêche le sang de refouler dans les oreillettes). Ensuite relâchement du coeur avec fermeture des valves aortique et pulmonaire (cela empêche le sang de refouler dans les ventricules et maintient une certaine pression artérielle, c'est le 2e chiffre que vous donne la mesure de votre tension).

On comprend ainsi que toute atteinte d'un de ces éléments va gravement perturber la circulation normale : atteinte d'une des 4 valves (rétrécissement ou au contraire insuffisance de fermeture), malformations (communication entre les 2 oreillettes ou entre les 2 ventricules par exemple), etc...



Anatomie des muscles du tronc


Anatomie des muscles du tronc



Le grand pectoral est un muscle puissant impliqué dans les gros efforts tels que grimper, escalader, tirer une charge, etc…
Le petit pectoral abaisse l'épaule.
Le grand dentelé est aplati et appliqué contre la paroi latérale du thorax, il a un rôle important pour respirer. 

Le grand droit fléchit le tronc sur le bassin.
Le grand et le petit oblique sont impliqués dans la rotation du tronc sur le bassin.
Le transverse de l'abdomen recouvre la totalité de la paroi abdominale et maintient les viscères. Il est important pour la respiration et le maintien du système digestif

anatomie de la vascularisation cardiaque


anatomie de la vascularisation cardiaque



Par convention, en anatomie les veines sont représentées en bleu et les artères en rouge.
De l'aorte naissent que deux artères appelées coronaires pour vasculariser le coeur, une pour le coeur droit et une pour le coeur gauche. Leur obstruction ou celle de leurs branches collatérales est responsable d'un infarctus.
L'IVA est d'ailleurs surnommée l'artère de la mort.



Anatomie de la cavité thoracique


Anatomie de la cavité thoracique



Ce qui est important de comprendre sur le schéma ci-dessous, ce sont les rapports des différents constituants de la cavité thoracique dans l'espace, à savoir :
En arrière les vertèbres et l'oesophage, en avant de ce dernier, la trachée qui donne naissance aux bronches qui vont se ramifier dans les 2 poumons.
En avant de la trachée, les gros vaisseaux du coeur : 

- veines jugulaires internes droite et gauche, veines sous-clavières droite et gauche dont la réunion forme la veine cave supérieure
- la crosse de l'aorte qui donnent naissance aux premières branches de l'aorte : les artères sous-clavières droite et gauche (vascularisation des membres supérieurs), les carotides primitives droite et gauche (vascularisation de la tête et du cerveau).
- l'artère pulmonaire.
Enfin le coeur entouré de son enveloppe (le péricarde) et qui repose sur le diaphragme entre les 2 poumons.

Prothèse de la hanche


Prothèse de la hanche

Ci-dessous un cliché de hanche normale


Ci-dessous une prothèse de hanche: ce genre de prothèse a révolutionné le pronostic de la fracture du col du fémur de la personne âgée.




La colonne vertébrale


La colonne vertébrale


Le disque entre chaque vertèbre joue un rôle d'amortisseur.
Protégé par les vertèbres, la moelle épinière descend tout le long de la colonne et distribue à chaque étage vertébral les racines nerveuses motrices et sensitives, grâce à des orifices appelés trous de conjugaison.
C'est à ce niveau que peuvent être comprimées ces racines avec comme résultat une névralgie dans le territoire correspondant, la plus connue étant la sciatique (la compression a lieu au niveau de la 4e ou 5e lombaire ou la 1re sacrée). Les causes les plus fréquentes de compression sont l'arthrose et la hernie discale.

Anatomie du pied


Anatomie du pied



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Anatomie du membre inférieur

Anatomie du membre inférieur

Il comprend le fémur dont l'articulation avec le bassin constitue la hanche en médecine, elle ne correspond donc en rien à celle des couturières.


La fracture du col du fémur est la plus redoutable surtout chez la personne âgée.



L'arthrose de la hanche correspond à la destruction de l'articulation entre la tête du fémur et le bassin.

Au niveau du péroné et du tibia, les fractures des malléoles sont les plus fréquentes.
L'articulation entre le fémur et le tibia-péroné correspond à l'articulation du genou (voir l'article sur le sujet)



Anatomie du genou

Anatomie du genou

C'est une articulation complexe que l'on peut schématiser comme suit.
La rotule, bien que petite, joue un rôle important. En particulier l'arthrose de la rotule va occasionner des douleurs à la montée et à la descente des escaliers.







Anatomie du crâne

Anatomie du crâne








Anatomie de la main


Anatomie de la main



la kiné respiratoire en images











Présentation de la kinésithérapie


La kinésithérapie est une spécialité paramédicale, qui utilise des mouvements actifs (gymnastique médicale) ou passifs (massages, mobilisation). Ces indications sont autant préventives que thérapeutiques (rééducation). Pratiquée par des masseurs-kinésithérapeutes et remboursée par la Sécurité sociale, elle soulage les affections locomotrices, neurologiques ou respiratoires.
La kinésithérapie est une spécialité paramédicale, dont le bien-fondé est démontré dans de nombreuses maladies. De plus en plus pratiquée, elle utilise différentes techniques, passives ou actives.

Kinésithérapie passive


Les méthodes de kinésithérapie passive se composent de massages, d’étirements musculaires, de mobilisation des articulations par des tractions. Toutes ces techniques peuvent être utilisées dans l’objectif de redonner aux muscles de l’élasticité ou pour améliorer la mobilité articulaire.
Dans certaines maladies neurologiques, la kinésithérapie est aussi pratiquée pour supprimer une raideur, lutter contre une déformation...
Kinésithérapie... et kinésithérapie active
La kinésithérapie active est tout à fait différente. Dans ce cas, c’est le patient lui-même qui travaille à sa propre guérison. Toutes sortes d’exercices manuels ou musculaires lui sont proposés par le kinésithérapeute pour faciliter la rééducation d’une articulation, par exemple après un accident ou une pose de prothèse.
Dans certaines circonstances, le travail physique peut être réalisé en utilisant des appareils de gymnastique (vélo), des appareillages ou des systèmes de suspension. Il arrive qu’il se déroule en piscine.
Dans d’autres cas, la rééducation a pour but d’améliorer le contrôle de l’équilibre, de la posture, ou de diminuer une instabilité articulaire comme on en voit après une entorse.

Physiothérapie et kinésithérapie respiratoire

Le kinésithérapeute recourt parfois également à des agents physiques comme des vibrations, des courants électriques et l’on parle alors de physiothérapie. Certaines de ces méthodes peuvent être utilisées pour soulager des douleurs.
Enfin, la kinésithérapie peut être exercée pour améliorer la capacité respiratoire de personnes souffrant d’infections ou de maladie pulmonaire. Le kinésithérapeute pourra, par exemple, employer des techniques comme le “clapping”, qui vise à désencombrer les bronches de leurs sécrétions en délivrant une série de pressions manuelles sur la cage thoracique. Bien qu’elle soit souvent impressionnante à voir pour les parents, cette kinésithérapie respiratoire donne de très bons résultats dans la bronchiolite du nourrisson.
Une des autres fonctions du kinésithérapeute est d’apprendre au patient à mieux tousser pour éliminer les sécrétions ou à mieux respirer en pratiquant des exercices de ventilation.